Serre en aluminium : comment bien la préparer pour affronter les tempêtes hivernales ?

Parmi toutes les serres, celle en aluminium est sans aucun doute la plus robuste, en plus d’être particulièrement élégante. Pour autant, la croire invincible et ne rien faire pour la protéger des tempêtes hivernales est une erreur ! De plus, comme les conditions climatiques ne semblent guère s’arranger au fil des années, nous vous proposons quelques conseils pour préparer votre serre à affronter l’hiver (entre autres).

La serre en aluminium est un vrai investissement mais les forces de la nature peuvent la malmener… Qu’elle soit équipée de vitrage en verre trempé ou de panneaux en polycarbonate, aucune structure vitrée n’est totalement à l’abri. 
Protection des serres : les 5 zones sensibles à renforcer avant l’hiver
Dès l’automne, un tour d’inspection de la serre s’impose, d'autant plus si elle abrite des cultures pour l’hiver. Voici les points cruciaux à observer et bien souvent à consolider afin que la structure passe l’hiver sans problème.

1. L’ancrage au sol : une fondation aussi invisible qu’indispensable

Les serres LAMS sont conçues en aluminium, un matériau à la fois léger et robuste, idéal pour une installation facile et une excellente longévité. Pour tirer pleinement parti de ces atouts, un ancrage solide est essentiel : il garantit une stabilité optimale face au vent et assure la pérennité de votre serre au fil des saisons.
Pour les régions particulièrement exposées, il est possible de renforcer l’installation avec des pieux en acier galvanisé. Et, en cas de tempête annoncée, un lestage temporaire (sacs de sable, dalles en périphérie) peut venir compléter la protection de votre serre.

2. Vérification du châssis aluminium : serrage et rigidification

Même les serres montées dans les règles de l’art et parfaitement installées au sol finissent par bouger avec le temps. Avant l’hiver, resserrez toutes les vis et boulons du châssis à l’aide d’une clé dynamométrique. Insistez sur les jonctions, les angles, le faîtage.

3. Vitrage ou polycarbonate : sécuriser chaque panneau

La plupart du temps, ce n’est pas le vitrage lui-même qui lâche, mais sa fixation. Un clip usé, un joint desséché ou un panneau mal inséré laissent passer le vent. 
Inspectez chaque panneau, ils doivent tous être bien insérés dans les profils, sans flottement. 
Vérifiez de la même façon l’état des joints. Renouvelez ceux desséchés ou manquants par des joints neufs.

Les joints et les clips de vitrage peuvent être recommandés sur notre site.

Vous pouvez aussi installer, à l’intérieur de la serre, un film à bulles isolant. Outre son intérêt thermique, il permet d’amortir les vibrations et d’assurer une protection ponctuelle si une vitre venait à se casser.

4. Verrouillage des portes et lucarnes

Les éléments mobiles sont particulièrement sensibles en cas de tempête. Une porte qui claque ou une lucarne laissée entrouverte peut provoquer une surpression dans la serre. C’est ce qu’on appelle l’effet “voile”, le vent s’engouffre dans une ouverture et agit comme dans une voile de bateau.
Là encore, seule une vérification minutieuse des systèmes de fermeture vous permettra d’éviter les problèmes. 
N’oubliez pas de désactiver les lucarnes automatiques pour l’hiver, elles pourraient se bloquer ou céder sous l’effet du gel. Maintenez les ouvertures bien fermées. Ouvrez manuellement pendant les jours calmes afin de ventiler un peu puis refermez aussitôt.

5. Traquer la moindre source possible d’infiltration d’eau 

Quand les vents s’accompagnent de pluie, le risque d’infiltration d’eau est grand et bien souvent, on s’en rend compte trop tard. 
Le premier réflexe préventif est de nettoyer toutes les gouttières et descentes. L’automne est le bon moment, les feuilles tombent et peuvent justement boucher ces évacuations. Dans ce cas, l’eau déborde sur les parois et s’infiltre facilement. Profitez-en pour vérifier que tout est en bon état et restaurer si nécessaire.
Dernier point, parce qu’il vaut toujours mieux prévenir que subir : faites le point avec votre assurance, histoire de vérifier que votre contrat multirisque habitation couvre bien les sinistres sur la serre.